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Alors qu'il écrivait L'Idiot, Dostoievski inscrivit dans ses carnets la formule "Le prince – le Christ". Voulait-il signifier que le prince Mychkine, l'idiot, est une incarnation littéraire du Christ? Carmen Burkhalter examine ici la parenté des deux figures. Dostoievski met en scène un personnage si prompt à la confiance qu'il est qualifié d'idiot par ses semblables. Né pour être figure de perfection et de beauté – figure d'un Christ de l'absolu et de l'infini –, le héros bascule peu à peu dans la faille, dans l'image du Christ partageant pleinement la condition humaine, ses contradictions et sa souffrance. N'y a-t-il pas là reproduction fidèle d'une figure éminemment familière?
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