Description
Dans ce Chant d'entrée, l'auteur développe une vision de l'unité comme réalisation de la vie du Dieu trinitaire à travers l'eucharistie. Cette "vie" n'est pas "intérieure" ou "morale" seulement, mais bien la vie d'une "existence personnelle" concrète et globale, existence qui se fait éternelle au gré de la liberté et de l'amour. Cette vie se reflète dans une théologie qui refuse d'épuiser la vérité en des formules conventionnelles. Elle se reflète aussi dans des structures qui seront synodales parce qu'elles se veulent trinitaires. Elle se reflète enfin dans une piété qui vise une "vie en communion", "ecclésiale", où l'individu est métamorphosé (ascèse et recréation).
Ce chant eucharistique fait entrer l'homme dans une église où le corps humain, la matière, le monde et l'histoire sont portés à l'unité et célébrés dans la louange. Par ces divers traits, ce texte propose une réalité qui diffère de celles dont vit l'Occident.