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A propos de l'événement
«La mélancolie n’est que la ferveur retombée», écrivait Gide. Et si notre monde souffrait d’une lente érosion de la ferveur, cette émotion première qui porte la vie à son point d’ébullition et à laquelle nous devons tous nos élans?
Sans taire les débordements possibles de cette émotion intense, proposant le maniement subtil de l’ironie comme antidote à ses dérives, l’auteure plaide pour prendre les risques de la ferveur plutôt que le risque d’un monde sans elle.
En philosophe fervente, Nathalie Sarthou-Lajus souffle délibérément sur les braises de la ferveur pour alimenter la part impétueuse de la vie humaine, qu’elle s’exprime à travers un sentiment amoureux, religieux, ou simplement populaire.
Car un monde sans ferveur serait un monde incapable d’audace, d’imagination et d’explorations intrépides: «L’élan qui se surveille trop, qui voudrait échapper à tous les pièges, ne fait pas confiance à la part vitale de sa démesure.»
À l’occasion de la sortie de son dernier livre, La ferveur, qu’est-ce que ça change? (Labor et Fides, 2024), Nathalie Sarthou-Lajus viendra animer une conférence-dédicace le 2 avril à 17h.