Ce livre, issu du colloque de fermeture de la Faculté de théologie de Neuchâtel, propose une réflexion de différents professeurs de théologie (en sciences bibliques, en éthique, en théologie pratique, etc.) et d’acteurs liés à la faculté sur les défis de la pensée protestante et son avenir, que ce soit au sein de l’Université ou plus généralement dans la Cité. En quoi, d’un point de vue théologique, le travail de mémoire et l’oubli peuvent-ils éclairer la vie des contemporains et la société dans laquelle ils habitent ? Autrement dit, en quoi et comment la religion chrétienne interprétée dans ses traditions protestantes peut-elle influencer aujourd’hui notre situation humaine et celle de notre société ? Telle est l’interrogation centrale de cet ouvrage.
Avec des contributions de François-Xavier Amherdt, Jean-Jacques Aubert, Didier Berberat, Gilles Bourquin, Pierre Bühler, Nicolas Cochand, Pierre-Luigi Dubied, Didier Halter, Gottfried Hammann, Monika Maire-Hefti, Christian Miaz, Félix Moser (éd.), Denis Müller, Martine Rahier, Willy Rordorf, Folker Siegert, Gaëtane Valazza et Jean Zumstein
Préface
Félix Moser, doyen de la Faculté de théologie, p. 11
Première partie : Conférences « Entre la mémoire et l’oubli »
Faire mémoire du passé proche et du passé lointain
Willy Rordorf, p. 41
La tradition pascale sous-jacente aux évangiles écrits
Folker Siegert, p. 59
L’exégèse protestante comme apprentissage de la liberté
Jean Zumstein, p. 79
« La pluralité du temps biblique » selon Paul Ricoeur, une histoire à faire au quotidien
François-Xavier Amherdt, p. 91
Entre la mémoire et l’oubli : le pardon comme reconnaissance
Pierre Bu¨hler, p. 101
Le désenchantement neuroscientifique de la mémoire et la subsistance du théologique
Gilles Bourquin, p. 117
Au vu de son histoire, la Faculté de théologie de l’Université de Neuchâtel pouvait-elle avoir un autre avenir ?
Gottfried Hammann, p. 133
La déception, point final
Pierre-Luigi Dubied, p. 145
Le mensonge de la fermeture pour raison économique
Nicolas Cochand, p. 159
Deuxième partie : Table ronde « Le statut de la théologie académique aujourd’hui et quelques réflexions sur son avenir »
L’Église dans la société et la théologie dans l’académie
Didier Halter, p. 167
La théologie académique, un geste critique et une parole publique
Denis Mu¨ller, p. 171
Troisième partie : Soirée officielle «L’Ange de l’Histoire et la fermeture d’une faculté »
Allocution
Martine Rahier, rectrice de l’Université de Neuchâtel, p. 177
Discours théologique
Didier Berberat, vice-président du Conseil de l’Université, p. 179
Allocution
Monika Maire-Hefti, conseillère d’État, cheffe du Département de l’éducation et de la famille, p. 183
Allocution
Christian Miaz, président de l’Église réformée évangélique neuchâteloise, p. 187
La pertinence de la théologie à l’université : bien au-delà de la formation des pasteurs
Gaëtane Valazza, ancienne assistante en théologie, p. 191
L’Ange de l’Histoire et la fermeture de la Faculté
Félix Moser, doyen de la Faculté de théologie, p. 195
Postface: Des leçons à tirer de la mésaventure de la Faculté de théologie de l’Université de Neuchâtel
Jean-Jacques Aubert, vice-recteur enseignement, p. 203