Au cœur de la réflexion de l’auteur une question: qu’est-ce qui fait l’essentiel du christianisme dans les traditions liées à Jésus et dans l’histoire de leur réception jusqu’à la rédaction des Évangiles synoptiques?
L’interrogation est donc résolument théologique, puisqu’elle traite avec courage du lien de la Loi à l’Évangile. L’enquête procède à une analyse détaillée des récits de controverse et des antithèses du « Sermon sur la montagne ». Elle fait apparaître la diversité des milieux qui les ont formés et transmis, mais aussi la pluralité de leur compréhension de soi et de l’Évangile. Si le christianisme est une doctrine, il n’échappe pas à la nécessité du dialogue.
Toute cette recherche s’inscrit dans la perspective du renouvellement de l’école de l’histoire des formes et se présente comme une double contribution à la sociologie des mouvements du christianisme primitif et à l’histoire de leur trajectoire théologique.