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La réinvention du nom de Dieu

Où donc Dieu s’en est-il allé ?

Résonances théologiques 978-2-8309-1741-3 , 176 03/03/2021

L'auteur

"Gérard Siegwalt est professeur honoraire de dogmatique à la Faculté protestante de l’Université de Strasbourg."

Cet écrit est l’essai de penser l’ébranlement de notre civilisation de l’oubli de Dieu, d’une part, la conscience de la présence agissante de Dieu dans le cours du monde, d’autre part.
Oubli de Dieu : Dieu n’appartient pas à la réalité du temps présent. Non seulement les sciences de la nature n’en ont pas besoin pour expliquer l’origine et l’évolution du monde ; de manière tout empirique, la plupart de nos contemporains (sous nos latitudes) mènent leur vie sans aucune référence à Dieu. Et dans notre civilisation où tout paraît faisable, il n’y a pas de place pour Dieu.
Ébranlement de notre civilisation : par le choc du réel. Il concerne la terre, la société, les personnes. Il se traduit par un cri. Notre génération : la génération du cri.
Quelle est la signi fication de ce cri, par-delà son appel à un sens de la vie, à la justice entre les humains, à un salut – une résilience – dans la perdition ?
Le cri est ici interprété comme un nouveau commencement, à portée œcuménique et donc pour toute la terre habitée, en train de se produire. Il tient à la réinvention du nom de Dieu.

« Nous avons collectivement oublié Dieu » avec Gérard Siegwalt sur Campus protestant

« A travers une fin, percevoir un commencement » avec Gérard Siegwalt sur Campus protestant

« L’avenir comme une promesse » avec Gérard Siegwalt sur Campus protestant

Découvrez la collection Résonances théologiques

« Nous avons collectivement oublié Dieu » avec Gérard Siegwalt sur Campus protestant

« A travers une fin, percevoir un commencement » avec Gérard Siegwalt sur Campus protestant

« L’avenir comme une promesse » avec Gérard Siegwalt sur Campus protestant

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Préface, p. 9

I. Approches

1. – « C’est alors que l’on commença à appeler le nom du Seigneur. » (Genèse 4,26b), p. 15

2. – Où donc Dieu s’en est-il allé ?, p. 23
Dieu s’absente du monde, p. 23
L’être humain s’absente de Dieu, p. 26
Première signification du retrait de Dieu : elle tient à la compréhension de Dieu, p. 28
L’autre signification du retrait de Dieu : elle tient au péché de l’être humain, p. 40

3. – Penser Dieu à frais nouveaux, p. 51
Le mot « Dieu » en question ?, p. 51
Penser Dieu dans une société sécularisée, sans Dieu, p. 57

Prendre le bâton de pèlerin, p. 64

II. Affrontements

1. – La tentation de l’évitement de l’affrontement du réel, p. 71

2. – Les instances concernées par l’affrontement du réel, p. 75

3. – Les réalités en jeu dans l’affrontement du réel, p. 77
Le choc du réel actuel, p. 77
Le choc de la mémoire du passé, p. 82
Le choc de la prophétie., p. 101

Écouter – et entendre et traduire –, avec le cri, la voix qui parle, p. 109

III. Advenues

1. – De l’oubli au balbutiement du nom, p. 119
Concernant l’oubli, p. 119
Concernant le balbutiement du nom, p. 126
2. – L’accouchement du nom, p. 129
L’accouchement comme brisement du tabou Dieu, p. 129
L’accouchement comme combat spirituel, p. 137
L’accouchement, à travers le balbutiement, comme nomination du nom, p. 139
3. – L’effectivité performative du nom, p. 151

Prendre le nom au mot, Dieu étant au-delà de tout nom, p. 154

Postface. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 159

Remerciements. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 161