Les Eglises historiques continuent de fonctionner sur des schémas culturels surannés. Elles n’ont pas intégré les importantes mutations sociétales des années 1960. C’est là une des raisons principales de la crise qu’elles traversent. Pour renouer avec un public qui s’en distancie toujours plus, il faut fonder un nouveau modèle. Mais contrairement aux habitudes, il doit se développer sur un mode participatif, horizontal, en intégrant les attentes et les besoins des personnes indifférentes que l’on veut sensibiliser à la pertinence de l’Evangile. Après une description des mutations de la société et de leurs conséquences sur la religion et les grandes Eglises, l’auteur propose une réflexion sur leur identité. Ce qui les portait jadis fait désormais défaut, elles ne savent plus trop à quoi elles servent. Si elles veulent perdurer, elles sont appelées à se réinventer en fonction de leur génie propre : à savoir des Eglises où la spiritualité est en relation étroite avec la culture. Pour cela, elles doivent revisiter leur théologie, redéfinir leur rapport au sacré, alléger leurs structures institutionnelles, passer du « faire pour » au « vivre avec » les femmes et les hommes d’aujourd’hui.
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Le temps presse !
« On est frappé par l’honnêteté du constat. Virgile Rochat dresse le bilan des Eglises réformées historiques: c’est un effondrement. Ne nous attardons pas dans les décombres et attachons-nous aux pistes qu’il propose pour vivre et faire vivre. » Choisir, janvier 2013
« Le pasteur vaudois Virgile Rochat nous apporte un vent de fraîcheur. » La Vie protestante (Genève), juin 2012
« L’Eglise doit « être avec » chacun, l’écouter et le rejoindre dans ses préoccupations, aller humblement à sa rencontre, en sortant de sa position de donneuse de leçon… Ici , autorité rime avec accompagnement, service, voire abaissement et kénose. Le pasteur, pour ce qui le concerne, doit donc adopter l’attitude de l’aumônier… même s’il est nommé en paroisse. » Hokhma, 102/2012
« Afin de répondre au besoin de figures charismatiques, à l’aspiration du silence et au manque de repères de nos contemporains, il propose de spiritualiser les grands moments de la vie. Mais pour cela, il faut que les cadres ecclésiastiques deviennent des figures de proximité. » Une Seule Terre, avril 2012
« Avec un grand bon sens, l’auteur garde les pieds sur terre et prends les problèmes à pleines mains, chiropracteur plus que potier, en exerçant cette « médecine de la personne » dont quelques Suisses ont le talent. » LibreSens, juillet/août 2012