Ce journal écrit entre 1994 et 2000 constitue le témoignage exceptionnel d’une quête spirituelle intime et profonde menée avec rigueur et discrétion. Nicolas Dieterlé se définit lui-même par la pierre et l’oiseau, cette polarité exprimant un sentiment de pesanteur (la pierre) mais aussi l’aspiration à la verticalité et à la lumière (l’oiseau). Marqué par des figures tels Simone Weil, Etty Hillesum ou Novalis, l’auteur perçoit que ce qui le crucifie est en même temps ce qui le sauve. « Jusque dans la mort, je bénis la Vie qui surpasse la vie. »
Quelques jours après avoir écrit ces mots, Nicolas Dieterlé s’est donné la mort. Ce journal fait néanmoins découvrir chez l’auteur un immense désir de vivre alors qu’il se sentait acculé et vaincu par la maladie.
Avec des reproductions d’œuvres picturales de Nicolas Dieterlé, et une Préface de Michel Cornuz.