Le protestantisme milite par conviction religieuse pour une école laïque et humaniste. Son apport au débat pédagogique actuel n’est pas dicté par un souci d’évangélisation, mais par sa vocation à consolider les conditions permettant de préserver la liberté, l’autonomie et la responsabilité de l’élève. L’évocation de cet aspect du protestantisme permet de comprendre quelle est sa spécificité.
Dans son essai, l’auteur se réclame chaleureusement et joyeusement d’un protestantisme tiède. Il plaide pour une position paradoxale qui dit mieux qu’un traité l’originalité, voire l’exotisme d’une certaine forme d’appartenance protestante. Celle-ci permet à l’enseignement en crise de ressourcer ses pactes laïques et ses convictions humanistes.