La technique domine le monde contemporain au point de prétendre trouver dans sa propre logique son sens et sa finalité. Elle est à cet égard la nouvelle forme revêtue par le sacré. Dans son règne, il ny a plus de place pour une véritable transcendance si bien que les théologies de la mort de Dieu, comme bien dautres formes de la pensée religieuse ou philosophique contemporaine, se révèlent nêtre que les reflets du règne de la Technique. Contre ces discours aliénés par cette dernière, le philosophe protestant Jacques Ellul dégage dans ce texte encore jamais publié les potentiels critiques dont est riche une théologie de la création. Il existe une médiation éthique possible entre la réflexion théologique et la réalité du monde technique. Elle trouve son noyau dans lidée de non-puissance, une notion qui acquiert une pertinence nouvelle dans la crise écologique actuelle.
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Théologie et technique
Pour une éthique de la non-puissance
« Bien que les critiques qu’Ellul adresse à la théologie datent des années 1970, on s’apercevra à la lecture de cet ouvrage que la pensée théologique n’a pas fait de grands progrès dans la compréhension du monde technicien. Ellul y développe aussi son éthique de la non-puissance. »
Presse régionale du Sud, février 2015
« (Jacques Ellul connaît) une fécondité posthume qui se traduit à travers une abondante actualité éditoriale: nombreuses rééditions qui rencontrent un public nouveau, mais aussi inédits, comme Théologie et Technique qui résume dans une critique théologique de l’idolâtrie technique la pensée ellulienne (
). »
www.oragesdacier.info, 11 octobre 2014
« Face à la technique qui se développe selon la volonté de puissance, la vocation de la théologie, biblique et évangélique avant tout, est de rappeler à temps et à contretemps une éthique de la fragilité et de la vulnérabilité, une éthique christique de la non-puissance qui seule peut sauver la vie. »
La Nef, septembre 2014
« On peut relever, dans ces pages, d’intéressantes actualisations d’éléments de la théologie: le sens du sabbat ou de la tentation, la création, l’eschatologie et, surtout, le primat de l’initiative de Dieu. »
LibreSens, juillet-août 2014
« Discerner les mirages illusoires et nocifs de la technique, tel est le but que poursuit Jacques Ellul dans cet ouvrage resté inédit. »
La Vie protestante (NE-BE-JU), juin 2014
« Longtemps ostracisé en France, mais lu et estimé outre-Atlantique, Jacques Ellul revient aujourd’hui en grâce par la pertinence et la modernité de son analyse. »
Marianne, 16 mai 2014
« Si l’ouvrage peut parfois paraître surprenant dans les jonctions qu’il opère, et si certains points semblent désormais surannés, il demeure que Jacques Ellul parvient à proposer une vision claire de l’aliénation occidentale et des problématiques (par exemple écologiques) que le système technicien soulève, ainsi qu’une réponse chrétienne revigorante. »
Le Monde des Religions, mai-juin 2014
« Dans ces textes inédits de Jacques Ellul, on découvre une critique des théologies chrétiennes servant de caution à la société technicienne ainsi qu’une alternative. Alors que de très nombreux livres de Jacques Ellul abordaient de manière étanche soit la critique de la technique soit la révélation biblique d’un point de vue protestant, celui-ci rassemble les deux approches. »
L’Ecologiste, avril-mai-juin 2014
« Les analyses d’Ellul ont été une source d’inspiration pour les idées écologistes et les mouvements de la décroissance. Dans Le Vouloir et le Faire et Théologie et Technique, il ne s’adresse pas a un cercle d’initiés, mais, en des termes clairs et directs, à quiconque s’interroge sur la conduite de sa vie. »
Le Monde diplomatique, avril 2014
« Pour Jacques Ellul, la technique constitue un système autonome qui s’accroît et remplace notre milieu naturel. Aussi, le théologien et sociologue français décédé en 1994 prônait-il une mise à distance régulière de la Technique reine, un Sabbat nécessaire à notre humanité. La publication de cet inédit complète l’uvre de ce penseur inclassable et précurseur. »
Le Temps, 12 avril 2014
« Jacques Ellul oppose (à la technique) une forme de résistance: la « non-puissance », une éthique conduisant à refuser de rentrer dans l’escalade de la violence. »
La Décroissance, mars 2014
« Dans ce recueil de textes, en partie inédits, le philosophe protestant s’attaque à la sacralisation de la technique qui, selon lui, a banni la transcendance. Il s’agit donc, à son sens, sans écarter la réalité technique, de retrouver la voie de la réflexion théologique pour ne pas renoncer à la dimension spirituelle du monde. A méditer. »
Le Point Références, mars-avril 2014
« Côté théologie, nulle part ailleurs dans son uvre Ellul n’a démontré si précisément, rigoureusement et subtilement combien est erroné le lieu commun du judéo-christianisme comme facteur idéologique de la destruction moderne de la nature. (
) Il est heureux que la prédication écologique d’Ellul, qui articule magnifiquement une éthique de la non-puissance à une théologie de la Création, commence à être plus largement entendue que de son vivant. »
La Croix, 27 février 2014
« Cet inédit est la clef de voûte de l’ensemble de l’uvre d’Ellul. »
Réforme, 27 février 2014