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Calvin, mon ami

978-2-8309-0288-4 , 108 20/09/1970

L'auteur

« Je me suis laissé dire que plusieurs parmi vous n’aimaient pas beaucoup Calvin. Ça ne m’étonne pas. Car moi-même, à votre âge, je le connaissais à peine et ne le trouvais pas sympathique. Pendant longtemps, j’en suis restée aux quelques lignes que lui consacrent les livres d’histoire et aux portraits où il a l’air d’être en robe de chambre, avec la barbe qui ondule. Et puis je savais qu’il avait fait brûler Servet (du moins c’est comme ça qu’on n’avait présenté les faits…). On disait aussi qu’il croyait à la prédestination, mais ça ne me troublait pas beaucoup, parce que je ne comprenais rien, et depuis j’ai compris que c’était sa façon de s’émerveiller de l’immense amour de Dieu qui nous enveloppe dès avant notre naissance et ne nous laissera jamais échapper, et de reconnaître l’immense puissance de Dieu qui fait que les méchants et les révoltés aussi bien que ceux qui lui obéissent entrent finalement dans son plan pour le monde. Notez que ce n’est pas Calvin qui a inventé tout ça. Il l’a trouvé dans la Bible et l’a exposé de son mieux. » (extrait de l’avant-propos)