32.00 CHF

Le dilemme du soldat

Guerre juste et prohibition du meurtre

Le champ éthique 978-2-8309-1181-7 , 168 15/10/2005

L'auteur

"Après avoir été enseignant et chercheur en éthique et en philosophie politique à l’Université de Genève durant plus de quinze ans, Nicolas Tavaglione exerce aujourd’hui un métier sérieux. Mais on n’abandonne pas si facilement ses premières amours."

Si personne n’a jamais osé parler d’un « massacre juste », alors pourquoi dit-on qu’une guerre est juste ou pas ? En analysant les argumentations classiques à propos de la guerre pour en éprouver les logiques internes, Nicolas Tavaglione soumet à la critique cette notion de guerre juste, sans jamais se ranger du côté d’un pacifisme absolu et unilatéral. Parallèlement à l’analyse théorique, l’auteur prend plusieurs exemples issus de l’actualité dont l’Irak.

Dans ce texte, il propose de maintenir le dilemme moral de la guerre dans toute sa radicalité : entre guerre juste et pacifisme absolu, le choix reste insoluble. Il faut dès lors préconiser une sorte de pacifisme préventif afin de l’éviter.

Un livre passionnant qui pose une question on ne peut plus actuelle si l’on pense à l’irak: pourquoi dit-on qu’une guerre est juste ou non ? Ou existe-t-il une guerre juste comme le prétendent les Américains ?
Tribune de Genève, 24 décembre 2005

Livre difficile, dont la densité en rebutera plus d’un. Mais riche et original également, notamment dans son questionnement sur la relation entre l’individu et la guerre juste ou sur le choix de devenir soldat.
Amnistie ! 20 février 2006

« Le Dilemme du soldat » est une enquête philosophique passionnante qui explore le conflit moral lié à la guerre, entre pacifisme absolu et justification. Sortir du dilemme, c’est choisir qui l’on veut être.
Le Courrier, 10 décembre 2005

D’une plume souple guidée par une pensée habile, il se faufile entre les divers arguments, écarte les uns, renforce les autres pour aboutir à ce qui était effectivement annoncé dès le départ. Le lecteur lit, hésite, se laisse surprendre, doute, mais est au final gagné par la vivacité de l’ensemble.
Le Temps, 27 mai 2006