Le lecteur ne trouvera pas dans ces pages un exposé complet du catholicisme dans sa richesse et sa variété parfois déconcertantes. Il n’y trouvera pas non plus un exposé complet des points qui sont objet de discussion entre catholiques et protestants. En particulier, il s’étonnera peut-être de ne point y voir abordée la question de la messe.
C’est que le propos de l’auteur est plus modeste. Il s’est attaché essentiellement à dégager les structures et les normes de la réflexion théologique du catholicisme, il s’est efforcé de les comprendre, de les faire comprendre et de mettre en évidence les grandes lignes de rupture entre Rome et la Réforme. Il a conçu son travail comme un moment de la réflexion œcuménique, comme un instrument du dialogue nécessaire entre protestants et catholiques. Il a voulu écarter certaines équivoques qui surchargent ce dialogue et masquent les oppositions décisives.
