La morale na-t-elle pour tâche que de limiter les effets négatifs de nos comportements sur les autres ? En dautres termes tout ce que nous faisons sans affecter la collectivité est-il éthiquement permis ? Le suicide, la prostitution librement consentie, le don dorganes ? Plusieurs éthiciens contemporains, emmenés notamment par le philosophe français Ruwen Ogien considèrent quil faut être minimaliste en éthique. Ce nest pas lavis de la Lausannoise Nathalie Maillard qui établit dans cet essai une morale relative au rapport à soi. Sur lintégrité personnelle, lauthenticité, elle explique que des domaines excèdent un utilitarisme éthique inspiré dun libéralisme articulé jusquà la caricature sur lautonomie du sujet et lindividualisme. Une réflexion profonde permettant de mieux appréhender les grands débats de société actuels.
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Faut-il être minimaliste en éthique ?
Le libéralisme, la morale et le rapport à soi-même
L'auteur
"Spécialiste de philosophie morale et d’éthique appliquée, Nathalie Maillard est diplômée de l’Université de Genève et docteure en philosophie de l’Université de Lausanne. Elle a mené des recherches postdoctorales en tant que boursière du Fonds national suisse (FNS) au CNRS à Paris puis au Centre de recherche en éthique de l’Université de Montréal. Elle enseigne actuellement la philosophie et l’éthique au Collège de Genève, à la Haute école de gestion (HEG) et à la Haute école de travail social (HETS)."