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Faut-il être minimaliste en éthique ?

Le libéralisme, la morale et le rapport à soi-même

Le champ éthique 978-2-8309-1535-5 , 312 07/02/2014

L'auteur

"Spécialiste de philosophie morale et d’éthique appliquée, Nathalie Maillard est diplômée de l’Université de Genève et docteure en philosophie de l’Université de Lausanne. Elle a mené des recherches postdoctorales en tant que boursière du Fonds national suisse (FNS) au CNRS à Paris puis au Centre de recherche en éthique de l’Université de Montréal. Elle enseigne actuellement la philosophie et l’éthique au Collège de Genève, à la Haute école de gestion (HEG) et à la Haute école de travail social (HETS)."

La morale n’a-t-elle pour tâche que de limiter les effets négatifs de nos comportements sur les autres ? En d’autres termes tout ce que nous faisons sans affecter la collectivité est-il éthiquement permis ? Le suicide, la prostitution librement consentie, le don d’organes ? Plusieurs éthiciens contemporains, emmenés notamment par le philosophe français Ruwen Ogien considèrent qu’il faut être minimaliste en éthique. Ce n’est pas l’avis de la Lausannoise Nathalie Maillard qui établit dans cet essai une morale relative au rapport à soi. Sur l’intégrité personnelle, l’authenticité, elle explique que des domaines excèdent un utilitarisme éthique inspiré d’un libéralisme articulé jusqu’à la caricature sur l’autonomie du sujet et l’individualisme. Une réflexion profonde permettant de mieux appréhender les grands débats de société actuels.