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La religion crucifiée

Essai sur la mort de Jésus
978-2-8309-1493-1 200 04/03/2013

L'auteur

"François Vouga est né à Neuchâtel en 1948. Après avoir été pasteur à Avully et Chancy (Genève), professeur de Nouveau Testament à Montpellier et à Bethel/Bielefeld, professeur invité à la Faculté vaudoise de Rome et professeur honoraire à Québec, il est professeur émérite de la Faculté libre de théologie de Wuppertal et habite en Franche-Comté."

La mort de Jésus est abusivement interprétée comme un sacrifice destiné à racheter les péchés de l’humanité. Cette conception omniprésente tire son origine du Moyen Age. Le Nouveau Testament et des théologiens tels Luther et Calvin disent autre chose. La mort de Jésus est perçue comme la révélation d’un Dieu paradoxal dont la mise à mort casse les logiques classiques des divinités toutes-puissantes. La crucifixion instaure un nouveau type de relation à Dieu qui désamorce la confusion entre religion et politique. Elle construit un espace où pourront se développer à terme la laïcité et la sécularisation. Systématiquement détournée par la tradition chrétienne, cette « révolution » inscrite au cœur même des évangiles et des lettres de Paul est rappelée avec force ici par François Vouga. Contre toute lecture sacrificielle, le célèbre exégète restaure la figure d’un Dieu offrant une relation libérée de tous cultes et vénérations.

« Un livre dense qui tord le cou à beaucoup de convictions encore bien vivantes de nos jours et qui respire l’espérance. » ETR, 2014/3

« Un livre magistral et rigoureux qui est déjà une référence. » Evangile & Liberté 276, février 2014

« L’envoi de l’ouvrage ouvre des horizons théologiques: la mort de Jésus oblige à un travail d’interprétation et de sens; elle est une Révélation, elle est le fondement de la sécularisation. (…) A lire absolument ! » Choisir 649, janvier 2014

« Contre la théologie sacrificielle de la Croix, François Vouga relit les Evangiles, Paul, Matthieu, Jean, Marc et les autres. Chacun, fragment après fragment, instituant une interprétation de la crucifixion comme récusation de toute médiation institutionnelle, dans cette rencontre de dieu et du sujet humain, cette personne désormais présente et révélée par la mort de Jésus. » Archives de Sciences sociales des religions, n°164, 2013

« En ressuscitant Jésus d’entre les morts et en révélant le Crucifié comme son Fils, Dieu prend parti pour lui. S’opère à Pâques une réconciliation entre la reconnaissance inconditionnelle de Dieu pour chaque personne et la quête humaine d’identité et de liberté, sans médiations nécessaires de la religion. Partant de là, François Vouga nous entraîne alors dans les méandres de l’histoire de l’Eglise. » Réforme, 25 juillet 2013

« Voici un ouvrage qui ménage bien des surprises. (…) Ce qui ressort d’une lecture attentive de cet essai passionnant n’est pas seulement que l’on peut jeter aux orties la spiritualité culpabilisante héritée d’Anselme, mais qu’il faut aussi retenir la manière dont ces interprétations sacrificielles ont conduit l’Eglise à opérer une récupération religieuse et politique en parfaite contradiction avec les évangiles. (…) Un livre fort bien construit. »LibreSens, juillet-août 2013

« Que voulaient vraiment dire Paul et les Evangiles lorsqu’ils ont proclamé que « Le Christ est mort pour nous » ? Dans un essai sur le sens de la crucifixion, le théologien protestant François Vouga entreprend de libérer la mort du Christ des interprétations sacrificielles héritées du Moyen Age et de la Réforme. (…) Il convient au contraire de renouer avec l’exégèse de la rupture radicale et de la présence inconditionnelle de Dieu, déployée dans le Nouveau Testament. De la folie, comme disait Paul ! » Le Monde de la Bible, juin-juillet-août 2013