La Seconde Guerre mondiale se termine. Beaucoup ont le sentiment que le monde chancelle, risque de s’écrouler, et qu’on n’y trouve rien de solide sur quoi se fonder. C’est dans ce contexte qu’à New York, Tillich adresse à un auditoire d’universitaires les prédications de ce recueil. Il n’atténue en rien l’horreur du conflit qui s’achève et la menace d’une catastrophe à venir, mais il s’efforce d’annoncer une confiance et une espérance qui subsistent malgré tout. Au fond de l’abîme, il n’y a pas le néant, mais la foi paradoxale et solide de Pâques qui surmonte, sans l’annuler, le Vendredi-Saint. Tillich considérait que ses sermons étaient la meilleure entrée dans sa théologie et ils n’ont rien perdu de leur pertinence en notre époque troublée.
Traduction de l’anglais (Etats-Unis) par André Gounelle et Mireille Hébert
Avant-propos à l’édition française, p. 7
Préface, p. 11
1. Les fondements vacillent, p. 15
2. Nous vivons dans deux ordres, p. 27
3. Le paradoxe des Béatitudes, p. 39
4. Les deux serviteurs de Yahweh, p. 45
5. Méditation sur le mystère du temps, p. 51
6. Échapper à Dieu, p. 55
7. Les profondeurs de l’existence, p. 69
8. La vie passe, p. 83
9. « La nature aussi pleure un bien perdu », p. 95
10. L’expérience du saint, p. 107
11. Le joug de la religion, p. 113
12. Que veut dire providence ?, p. 125
13. La connaissance par l’amour, p. 129
14. Faire la vérité, p. 135
15. Le théologien, p. 139
I., p. 139
II., p. 143
III., p. 146
16. Le témoignage que l’Esprit rend à l’esprit, p. 151
17. Celui qui est le Christ, p. 163
18. Attendre, p. 171
19. Vous êtes acceptés, p. 175
20. Né dans la tombe, p. 187
21. La destruction de la mort, p. 193
22. Voici, je fais une chose nouvelle, p. 197