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Religion sans Dieu

978-2-8309-1539-6 128 21/02/2014

L'auteur

"Ronald Dworkin (1931–2013) est l’un des philosophes les plus lus et les plus commentés des Etats-Unis. Lauréat du prix Balzan en 2012, il a été successivement professeur à Oxford, Londres et New York. Il fut spécialiste de la philosophie du droit et de la philosophie pratique."

L’athéisme peut-il être religieux ? C’est à cette question que répond Ronald Dworkin dans cet ouvrage qui reprend ses « Einstein Lectures » données à Berne en 2011. Il propose d’abord de concevoir la religion comme une attitude fondamentale pour laquelle la notion de Dieu n’est pas nécessaire. En débat avec la physique contemporaine, il s’interroge ensuite sur le sens que l’on peut donner à l’émerveillement devant la nature si l’on renonce à l’idée d’un Dieu créateur. Dans un troisième chapitre, il discute les conséquences de cette position pour le droit à la liberté religieuse qu’il comprend comme le droit fondamental à l’indépendance éthique ; cela lui donne l’occasion de revenir sur les débats actuels à propos de l’interdiction de la burqa et de la construction de minarets. Dworkin conclut par un bref chapitre sur l’immortalité et le sens de la vie.

 

 

« Le livre de Ronald Dworkin se présente comme une introduction à un athéisme sans hostilité de principe envers l’attitude religieuse. Dworkin est en effet athée en ce qu’il considère que le théisme est faux, mais il n’en reste pas moins que l’attitude religieuse peut, à ses yeux, se justifier malgré tout. »
Revue philosophique, no 1/2015

« Quelques mois avant sa mort en 2013, le philosophe du droit, Ronald Dworkin, l’une des plus grandes figures de la pensée américaine, théorisait l’attitude religieuse hors de toute théologie. Où la rigueur du penseur libéral de gauche se mêle aux interrogations métaphysiques de l’homme. »
Philosophie magazine, juin 2014

« Dans un ouvrage ambitieux et original, Ronald Dworkin cherche à établir un lien substantiel entre l’idée que l’univers est compréhensible et celle que sa beauté relève de l’inévitable. Pour le philosophe, les athées qui perçoivent ce lien peuvent être qualifiés de religieux. Cette remise en cause des catégories habituelle possède un incontestable caractère heuristique. »
Slate.fr, 7 avril 2014