Le cinéma. Nourriture de l’imaginaire des foules. Dans l’obscurité des salles, aimantés par l’oeil magique de l’écran, nous buvons la grande palpitation du monde; nous regardons passer le miroir de nos propres vies – l’amour… la mort… entrelacs de nos destinées où se murmure aussi la grâce, tout ensemble grave et gracieuse. Mais les films s’oublient. Parfum qui étourdit puis s’évente. Clignotements qui s’éloignent dans la nuit des rêves et des visitations. Pouvons-nous les revisiter ?
Francine et André Dumas nous convient à nous asseoir à leurs côtés pour vivre ou revivre, sous la transmutation de l’écriture, de fugitives émotions. Promenade dans l’imaginaire de notre temps. Réflexion sur son contenu. Traversées multiples de chefs-d’oeuvre ou d’oeuvre plus modestes, mais où constamment abordent l’amour humain et la mort humaine, au plus secret du bonheur et de la douleur. Là où l’on ne peut se servir de la fidélité pour tricher avec l’amour, ni de l’espérance pour tricher avec la mort. Là où il nous est donné et demandé non de tricher, mais de raviver, d’avouer, de vouloir combattre et d’oser vivre.