Dieu est-il pris en otage par la publicité ? Religions et consommation font désormais bon ménage, ou à tout le moins ménage commun. Mais à qui profite la rencontre ? Aux annonceurs qui jouent sur la mémoire et le sens de l’ironie des consommateurs actuels, ou aux religions qui trouvent dans cette collusion une occasion unique de se faire encore remarquer ?
Dans cet ouvrage écrit par un spécialiste de la pub et un théologien, des clefs de lecture sont présentées à la fois pour circonscrire les religions inspirant les communicateurs et pour mesurer le sens des valeurs véhiculées par la pub quand elle recycle du spirituel. Près de 200 publicités célèbres sont reproduites dans ce livre, assorties d’un commentaire et d’une mise en perspective générale qui précisent l’origine exacte de leurs matrices religieuses et le choc ou l’harmonie créés par la rencontre du religieux et du commercial.
Le christianisme, mais également le bouddhisme, l’hindouisme, le judaïsme et l’islam apparaissent ainsi comme sources d’inspiration publicitaire alors que dans l’autre sens, plusieurs exemples montrent comment les Eglises utilisent la publicité pour mobiliser de nouveaux adhérents. Dieu et Pub : qui profite de qui ?
Les auteurs nous aident à lire ce qu’une publicité a d’inexprimé, à l’aide d’une multitude d’exemples illustrés (200) et, ce faisant, à redécouvrir le sens premier des représentations chrétiennes « revisitées » par la pub.
Choisir, #592, avril 2009
Une réflexion et une mise en perspective stimulante de cette rencontre paradoxale.
Coopération, 30 septembre 2008
Profanation du sacré ou hommage du vice mercantile à la vertu spirituelle ? Sans trancher, les auteurs notent malicieusement des parentés entre religions et publicités. La croix n’est-elle pas le logo encore en activité le plus ancien du monde occidental ? Les paraboles de Jésus préfigurent les meilleurs spots: brièveté, clarté, vraisemblance, effet de réel…
24 Heures, 1er septembre 2008
Les auteurs ont parfaitement intégré cette collusion du religieux et du commercial jusque dans la couverture de l’ouvrage: c’est à la fois le bonhomme Michelin, Mac Donald, M. Propre et le Père Noël que l’on a mis en croix.
Dimanche Express, 17 août 2008
Sans jamais tomber dans la récupération ni dans le moralisme, les auteurs montrent bien à la fois de quel côté se situe le terrorisme intellectuel et quel est l’état de la religiosité d’aujourd’hui. A lire pour ne pas accepter n’importe quoi.
Lettre de Ligugé, #325, juillet 2008
Cette étude critique minutieuse amène les auteurs et nous-même à poser la question: entre Dieu et la pub, qui profite de qui ?
LibreSens, juin-juillet 2008
200 exemples richement illustrés montrent que Dieu n’est pas toujours et seulement otage de la pub…
Angélus, 20 mai 2008
Fini la menace de l’enfer, Satan promeut aujourd’hui des objets de consommation courante, boissons, voitures, même des opérateurs téléphoniques. On lui accorderait bien le Bon Dieu sans confession.
Le Matin Bleu, 9 avril 2008
Lorsqu’elle s’inspire de l’imagerie religieuse, la publicité succombe vraiment à la tentation.
La Liberté et Le Quotidien Jurassien, 4 avril 2008
Pour parvenir à ses fins, la publicité utilise essentiellement le registre iconoclaste ou transgressif. Par exemple, les publicitaires affectionnent aujourd’hui davantage la figure du diable que celle de l’ange. Le démon incarne en effet mieux les valeurs individualistes de notre époque. (…) Dieu et la pub, une liaison qui reste dangereuse.
Le Temps, 2 avril 2008
197 publicités illustrent l’ouvrage Dieu, otage de la Pub? Elles montrent que religion et consommation font bon ménage.
Bonne Nouvelle, avril 2008
La pub ne peut plus se passer de Dieu
Christianisme, mars 2008
Les hommes d’Eglise ne sont pas les seuls à être utilisés pour vanter les mérites de tel ou tel produit, la mise en scène des figures angéliques ou démoniaques délivre le même message: il est bon de se laisser tenter.
Le Matin Dimanche, 30 mars 2008
La pub est partout et Dieu, les anges et les démons l’accompagnent très souvent. Parfois explicitement, parfois d’une manière camouflée. La pub et la religion font donc ménage commun sans même que l’on s’en rende toujours compte.
24 Heures, 29 mars 2008
Dieu est otage, certes, de la pub, mais en même temps la religion en tire bénéfice, car elle reste présente dans l’espace public.
L’Echo Magazine, 27 mars 2008
Les marques font appel au diable pour inviter le consommateur à céder à la tentation.
20 Minutes (Suisse), 7 mars 2008