Riche marchand lyonnais bouleversé par quelques textes de l’Evangile vers l’an 1170, Pierre Valdo vend tous ses biens pour vivre dans la pauvreté et se consacrer à la prédication. Il est bientôt rejoint par un groupe d’hommes qu’on appelle « les pauvres de Lyon ». Malgré une condamnation en hérésie prononcée par l’Eglise, le mouvement, fidèle à sa double vocation de pauvreté et de missionnaire, connaît une expansion au sud puis au nord de l’Europe avant de rallier la Réforme au XVIe siècle tout en maintenant, en Italie du Nord, une identité très prononcée qui peut encore se mesurer chez les Vaudois du Piémont aujourd’hui.
Bernard Félix raconte dans son livre la naissance puis l’expansion de cette « hérésie des pauvres » pour en souligner à la fois sa parenté avec saint François d’Assise et le mouvement de la Réforme, et le caractère fortement contemporain.