La présence ineffable est celle de Dieu en nous. Hors toutes les institutions religieuses, existe un sanctuaire vers lequel chacun peut faire l’expérience du divin par la pratique de la prière silencieuse. Publié une première fois avec succès par Labor et Fides en 1946, cette série de conférences est reprise ici plus de soixante ans plus tard car leur contenu convient particulièrement bien aux aspirations spirituelles actuelles.
Pour l’auteur, issu de la communauté quaker des Etats-Unis, l’expérience mystique ne conduit pas à l’isolement sans être pour autant nécessairement subordonnée à une Eglise. Chacun peut faire l’expérience du divin par un retrait tout intérieur qui le pousse à agir pour les autres sans le souci de trouver dans la vie externe les éléments décisifs de sa spiritualité. Pour Thomas R. Kelly, « la religion n’est pas un devoir à surajouter à tous les autres pour nous compliquer encore la vie ».
Traduit par Marie Butts
« Une méditation qui n’a pas pris une ride. »
Revue d’histoire et de philosophie religieuses, 93/2, 2013
« Ce livre intéressera aussi bien ceux qui se situent dans cette spiritualité (des quakers) que ceux qui sont en recherche d’un cheminement vers une sérénité intérieure et une piété marquée par la simplicité. (…) Cette présence intérieure nous permet de prendre conscience de nos vraies obligations et du soutien divin dont nous bénéficions pour ne pas s’essouffler dans le cours de notre existence. Voilà un bon viatique pour la vie. »
Evangile et Liberté, mars 2013
« Il est heureux de voir rééditer (ce livre) sous un format de poche. Car c’est un grand livre de la vie intérieure, remettant en vie les grandes intuitions d’un frère Laurent de la Résurrection au XVIIe siècle par exemple. La mystique de la présence de Dieu et de l’abandon pour aujourd’hui. »
La Renaissance de Fleury, décembre 2012
« Un mysticisme apaisé, en douceur, sans effort, sans ascétisme ni enfermement monastique, dans une sainte obéissance, une fraternité bénie et une simplification de la vie. »
www.protestantsdanslaville.org, 8 octobre 2012