37.00 CHF

Levées de corps

, 978-2-8309-1251-7 , 120 10/05/2008

L'auteur

Levées de corps est un livre coup de poing. Il dévoile en effet une réalité que nous ne voyons pas, mais qui se passe à côté de chez nous, dans nos immeubles, sur la route, dans les villes. Chaque année, à Genève, des centaines d’hommes et de femmes meurent dans l’oubli, hors du contexte familial ou hospitalier, des suites de maladie, suicide, accidents, violences… Ces personnes-là sont prises en charge par des professionnels dont ce livre sans concession dresse le portrait.

Pendant une année, le journaliste Thierry Mertenat et le photographe Steeve Iuncker ont suivi à Genève le travail de la Brigade des levées de corps, de l’Institut universitaire de médecine légale et des Pompes funèbres. Présents dans nombre de situations extrêmes, ils restituent l’actualité d’un travail incroyablement difficile, accompli par des professionnels dont le courage force l’admiration.

Ce témoignage, qui pourrait heurter les personnes sensibles, donne ainsi l’occasion de revisiter notre rapport de plus en plus virtuel avec la mort.

Avec une préface de Monica Bonfanti.

« Le quotidien de ceux qui, chaque jour, ont affaire avec les décès accidentels. Du constat à l’annonce aux familles et aux proches, une sidérante routine à laquelle ils ne s’habituent pas. »
Marianne hors-série « La mort », avril-mai 2013

Levées de corps est un livre courageux, un de ces livres qui parle ouvertement de ce que personne ne veut voir. Il dévoile en effet une réalité invisible mais qui se passe tous les jours près de chez nous, dans les immeubles, sur la route, dans les villes. (…) Un livre surprenant, qui nous entraine dans le monde peu connu de la médecine forensique.
Krankenpflege/Soins infirmiers, 2/2009

Un livre choc.(…) Ce petit livre à la sobre couverture gris et or dévoile une réalité qu’on ne veut plus voir. Pourtant, ces scènes se passent près de chez nous…(…) Mais pas de voyeurisme: c’est le travail humble et nécessaire de milliers d’hommes et de femmes.
L’Infirmière Libérale Magazine, #244, janvier 2009

Un livre nécessaire dans une société où « on voit de moins en moins la mort. On s’immunise contre ça, contre la laideur, la décrépitude, ce qui finit par nous rendre indifférents. »
L’Express/L’Impartial, 17 décembre 2008

Ce « Journal » raconte ce qu’ils (les auteurs) ont vu et vécu. Il est difficile, mais peut-être pas impossible de dire que ce livre est beau…
Le Monde, 17 octobre 2008

Mertenat écrit des choses banales avec des mots communs, et pourtant, c’est extraordinaire.(…) sa phrase est d’une radicale objectivité comme dessinée au scalpel. (Les photos de Steeve Iuncker) dessinent un autre récit, concomitant au texte, sans jamais faire pléonasme.
Gauchebdo, 4 juillet 2008

Pour notre élévation, à nous vivants.
Profil Femme, #88, juin 2008

Sans emphase ni voyeurisme, les auteurs éclairent avec beaucoup de doigté cet univers sombre et tabou.
Le Courrier, 31 mai 2008

Un livre à la fois sobre et essentiel.
Le Temps, 28 mai 2008

Des natures mortes saisissantes, composées de mots et d’images d’un réalisme sans fard, mais dont l’humanité et la vie ne sont jamais absentes.
Tribune de Genève, 27 mai 2008, et 24 Heures, 28 juin 2008

(Les auteurs) en ont fait un livre simple et beau, qui montre une réalité souvent pénible à accepter pour le commun des mortels.
Le Matin Dimanche, 25 mai 2008

Ouverture, par Steeve Iuncker et Thierry Mertenat, p. 9

Préface, par Monica Bonfanti, p. 13

Journal des levées de corps, p. 15

La brigade du commissariat, p. 75

L’Institut universitaire de médecine légale, p. 103

Les pompes funèbres, p. 135

Postface, par Gabriel de Montmollin, p. 159