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Quotidien, mon amour

978-2-8309-1216-6 , 238 08/09/2006

L'auteur

"Diana Dillmann est née en 1964. Comédienne, elle poursuit des études de lettres qu'elle interrompt en 1992, suite au déclenchement d'une maladie psychique, le trouble bipolaire."

Ce livre est une enquête intérieure. Sujette au trouble bipolaire, l’auteure a entrepris de retrouver les archives de sa maladie. Elle est allée ouvrir ses dossiers médicaux, et en a retranscrit des extraits (diagnostics, commentaires du personnel soignant, description des épisodes de crise maniaque, lettres de l’auteure à ses médecins). L’émotion et la prudence avec lesquelles elle s’approche de ces documents sont saisissants.

Quotidien, mon amour est fait de ces allers-retours entre les crises qu’elle a subies depuis 1992 et aujourd’hui, moment de l’écriture. Sa capacité d’analyser sa conscience, ses dérapages, les replis de son moi, ses moments noirs comme ses périodes euphoriques est prodigieuse. Diana Dillmann sait aussi doubler cette perspicacité d’humour. C’est un peu comme si elle faisait de sa maladie un métier: elle en parle avec une telle aisance, une telle énergie et une si grande finesse que finalement, elle parle tout simplement de l’humain, des fragilités de chacun, de nos peurs, de nos désirs.

Récit que j’ai envie de dire formidable, au sens fort du terme, sur une vie aux prises avec des souffrances et troubles multiples, typiquement psychiques ou alors physiques (…). Le lecteur n’échappe guère à l’impression d’être – lui aussi – pris dans un maelström existentiel, un tohu-bohu qui coupe le souffle ! Véritable leçon de vie.
Le Temps (Suisse), 19 juin 2007

Sujette aux troubles bipolaires, Diana Dillmann a voulu retrouver les archives de sa maladie. (…) L’émotion et la prudence avec lesquelles elle s’approche de ces documents sont saisissants.
Santé mentale, #114, Janvier 2007

Un témoignage exceptionnel et fort !
Migros Magazine, éditorial, 23.10.2006

Durant deux ans d’une expérience éprouvante mais impérieuse, Diana Dillmann a écrit la souffrance, les errances, les appels à l’aide et la lutte contre la maniaco-dépression. Bouleversante enquête intérieure (…), journal intime et éclairage sur quelque dix-neuf passages en hôpitaux psychiatriques entre désespoir et euphorie extrême. Long et douloureux travail introspectif, surtout, pour arriver à assumer ce Quotidien, mon amour ?
Migros Magazine, 23.10.2006

Ce travail de mémoire, douloureux et déstabilisant comme celui sur la conscience de soi, a certainement été facilité par l’appui de sa soeur, diverses amies, ses thérapeutes et surtout son compagnon Tanguy. Il fait partie du long combat de Diana Dillmann pour tenter de reprendre le contrôle de sa destinée.
à tire d’elles, #21, février 2007