La présente étude s’est donnée pour tâche d’élaborer la question de la communication et du contact entre les personnes du point de vue de la justice. L’occasion d’y réfléchir en a été donnée par le document de clôture de la «réunion de Madrid» qui a prévu de mettre sur pied une réunion d’experts « où sera étudié le développement des contacts entre les personnes, les institutions et les organisations ». On sait en effet que cette question constitue une importante pierre d’achoppement dans le dialogue que les États mènent autour du respect des Droits de l’homme.
On présente ici une perspective qui correspond à l’esprit des textes signés à Helsinki et fait apparaître les implications des principes fondamentaux énoncés alors. Il s’agit de mettre en évidence les liens que le problème du contact entre les personnes entretient avec d’autres, tels ceux de la souveraineté divine, de la limite du pouvoir de la société, de l’information, de la communication, du développement de la personnalité, du rôle de la famille, de la liberté de l’information, etc.