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La Terre comme soi-même

978-2-8309-1445-0 336 02/02/2012

L'auteur

"Michel Maxime Egger, écothéologien orthodoxe et sociologue, est responsable du Laboratoire de transition intérieure au sein des ONG suisses Pain pour le prochain et Action de Carême. Il a fondé le réseau www.trilogies.org qui met en dialogue traditions spirituelles et grands enjeux de notre temps. Il est codirecteur de la collection Fondations écologiques aux Éditions Labor et Fides."

Tout nécessaires qu’ils soient, les écogestes, les lois vertes et les chartes éthiques ne suffisent pas. Ce livre développe les fondements d’une écospiritualité capable de répondre en profondeur aux défis soulevés par la destruction de la planète. Contre les dualismes – issus de la modernité – à l’origine de l’irrespect envers la nature, Michel Maxime Egger propose une resacralisation de notre relation à la création. En relisant la tradition chrétienne dans une ouverture aux autres spiritualités et aux découvertes scientifiques, il souligne l’unité fondamentale entre l’humain, le cosmique et le divin. Cette vision conduit non seulement à préserver la nature, mais aussi à la célébrer et à favoriser son accomplissement. Pratiquement, l’auteur propose d’acquérir une autre forme de connaissance, d’opérer une transformation intérieure, de réhabiliter les qualités féminines, d’expérimenter de nouveaux modes d’être et d’engagement dans le monde. Une approche qui, loin de puiser seulement ses racines dans la tradition ancestrale du christianisme orthodoxe, élabore ses grandes lignes en les soumettant aux questions suscitées par la crise écologique sur laquelle Michel Maxime Egger pose un regard d’une profonde lucidité. Sociologue et journaliste de formation, Michel Maxime Egger travaille en tant que lobbyiste pour le développement durable et des relations Nord-Sud plus équitables. Fin connaisseur de la spiritualité chrétienne orthodoxe, il est l’une des chevilles ouvrières de la revue « La Chair et le Souffle ». Il a fondé le réseau « Trilogies » qui met en dialogue traditions spirituelles et grandes problématiques de notre temps. Préface de Pierre Rabhi.

« Pour autant, et c’est le sens de l’épilogue de ce livre, l’écospiritualité doit nécessairement intégrer des engagements concrets, être une sagesse pratique. Le méditant, explique Egger, est aussi un militant. » Revue d’éthique et de théologie morale, n°279, juin 2014

« Les outils conceptuels et l’effort pédagogique déployés par l’auteur sont assez remarquables. Le champ des problématiques est efficacement balisé. Les racines de la crise écologique sont rappelées à travers trois figures: Frankenstein comme orgueil de maîtrise du monde, Cassandre comme incapacité à tirer les conséquences de nos savoirs, et le Titanic comme illusion sur le pouvoir de la technique. » ETR, 2014/1

« (Michel Maxime Egger) plaide pour une écologie intégrale. L’écologie extérieure (écogestes, lois vertes, chartes éthiques), tout importante et nécessaire qu’elle soit, est insuffisante; elle doit être complétée par une écologie intérieure, qui suppose une métamorphose spirituelle radicale. » Nouvelle Revue Théologique 135/3, 2013

« Der Autor liefert einen breiten Überblick über die christlich-spirituellen Zugänge zur Umweltfrage. Der Leser wird nicht allen Vorschlägen zustimmen müssen, um aus diesem Buch reiche Inspirationen zu gewinnen und die vielversprechenden Potentiale zu entdecken, die das Christentum in der Auseinandersetzung mit der ökologischen Frage bereithält. » Zeitschrift für katholische Theologie, 2-3/2013

« Michel Maxime Egger nous presse clairement à une cohérence de fond, si du moins nous sommes de ceux qui  saluent dès le lever de chaque jour l’Auteur de toutes ces choses, si nous sommes « les craignants de Dieu », comme chantent les psaumes. C’est qu’il est vain, à ses yeux, de veiller à nos mains, si notre cœur ne leur commande pas l’amour de Dieu et des autres. » Présence orthodoxe, n°172, 2013

« Ces « repères pour une écospiritualité » exigent du lecteur un véritable tour de force: relire la relation entre l’homme et l’environnement, en se référant à diverses disciplines scientifiques. Mais chaque chapitre est précédé d’un bref aperçu qui aide à s’orienter dans le fourré des débats théologiques, psychologiques et des sujets de sciences naturelles et culturelles. » Projet, 14 décembre 2012

« Quel avenir voulons-nous pour l’humanité et la planète ? » Michel Maxime Egger y apporte sa réponse avec érudition et spiritualité. » La Chair et le Souffle, 2012/2

« Ce gros ouvrage propose une réflexion approfondie sur les responsabilités sociales et personnelles devant l’avenir de notre planète. L’un de ses mérites est d’avoir mis le doigt sur la dimension spirituelle de l’écologie. »Christus,n°237,  janvier 2013

« L’écologie, mais c’est d’abord spirituel. » La Renaissance de Fleury, décembre 2012

« L’écospiritualité de M.M. Egger bouscule les analyses habituelles de la crise. Ou les enrichit si l’on préfère. Au niveau de l’analyse de la crise d’abord, il nous invite à porter notre regard plus loin que les dimensions financières, économiques ou sociales. Au niveau des solutions à mettre en oeuvre, il invite à un déplacement du regard pour commencer: metanoia dit-il, c’est-à-dire conversion du regard et du mode de vie. Evidemment, l’usage du mot metanoia pour dire conversion n’est pas innocent sous la plume d’un croyant. » Développement et civilisations, septembre 2012

« La crise écologique interroge sur ce que nous faisons, certes, mais aussi sur ce que nous sommes. » LibreSens, juillet 2012

« En effet, explique Michel Maxime Egger, les phénomènes auxquels nous assistons tiennent à la conception même que l’homme occidental a du cosmos et de l’être humain, le désordre extérieur infligé à la nature résultant du désordre intérieur de l’âme humaine. » Sources, juin/juillet/août 2012

« Nos gestes quotidiens, comme les grands rassemblements qui tirent la sonnette d’alarme, ne suffiront pas sans changement de paradigme. (…) Espérons que ce livre sera lu et étudié largement… pour le salut de chacun et de notre planète, unis en Dieu au cosmos. » Choisir, juin 2012

« Nous vivons la phase terminale d’un mode de développement fondé sur la croyance illusoire en une croissance illimitée, qui se heurte aux limites de la planète. L’enjeu est la transition vers une prospérité  plus équitable et sans croissance. Elle ne sera possible qu’avec un changement de nos modes de vie et une mutation des consciences vers la sobriété: moins de biens, plus de liens. » La Vie protestante (Genève), juin 2012

« Michel Egger trouve dans les racines chrétiennes des raisons d’espérer et donne ce qu’il considère être les clés d’une « écospiritualité ». Celle-ci est un chantier à ciel ouvert qui requiert toute notre énergie. Impossible ? Faisons au moins ce que nous pouvons, là où nous sommes, conclut l’auteur. Un livre exigeant, à tous les niveaux. » Paroles protestantes, mai 2012

« L’écospiritualité pour sauver la planète: réaffirmer la dimension sacrée de la nature pour sortir du matérialisme, sans tomber dans le panthéisme qui considère que la nature est Dieu. C’est la thèse développée par le chrétien orthodoxe suisse Michel Maxime Egger. » Le Temps, 19 avril 2012

« Avec la rigueur nuancée de son argumentation et la richesse de sa documentation, ce livre se signale à l’attention. On ne sort pas indemne de sa lecture, qui nous incite à devenir des « méditants-militants ». Voies de l’Orient, avril-juin 2012

« Pour Michel Maxime Egger, le souci de la nature ne doit pas être seulement un sujet de réflexion. Dans son dernier livre, il nous invite à en faire une affaire de cœur. » Bonne Nouvelle, avril-mai 2012

« Michel Egger apporte une réflexion novatrice sur l’éco-spiritualité. Pour sauver la planète d’une destruction annoncée, il faut que l’être humain change de l’intérieur. Qu’il passe d’une appropriation des ressources naturelles héritée de la modernité occidentale à une empathie avec le cosmos. Qu’il redécouvre la dimension sacrée de la nature. » Une seule Terre, avril 2012

« L’auteur entend remonter aux causes véritables de la crise écologique qui affecte le monde, les mêmes que celles de la crise économique et financière. Pour tenter d’en sortir, les mesures se multiplient sur le plan politique et législatif, comme les initiatives pratiques et individuelles. Mais pour Michel Maxime Egger, si ces démarches ont leur utilité et doivent être soutenues, elles sont insuffisantes, les causes fondamentales de la destruction de la planète se situant à un autre niveau. » Alliance, 28 avril 2012

« Michel Maxime Egger a séduit un large public par la finesse, l’ampleur et la précision de son analyse des causes profondes de la crise écologique. En cause: l’excès de dualisme, de rationalisme desséchant ainsi que l’orgueil prométhéen qui ont conduit l’homme occidental à se sentir coupé de la nature et à la saccager. Et face auxquels le christianisme a eu un rôle ambivalent. Un livre qui fera date. » La Vie, 29 mars 2012

« Finalement, c’est bien à une attitude d’attention et d’humilité qu’appelle Michel Maxime Egger. Transcender la nature ne veut pas dire s’en extraire (par le haut) ou s’en séparer mais s’y enraciner (par le bas) pour l’ouvrir à l’en deçà et à l’au-delà divins. » Golias, 29 mars 2012

« Comment faire face aux défis soulevés par la destruction de la planète? Les solutions techniques n’y suffiront pas, analyse Michel Maxime Egger, pour qui la crise écologique est aussi spirituelle. Il le démontre dans cet essai lumineux, véritable somme où il pose les jalons d’une « écospiritualité ». En récapitulant les « trésors spirituels » de la tradition orthodoxe, il met en relief l’unité fondamentale entre l’humain, le cosmique et le divin, proposant un mode d’être issu d’une vision réenchantée de la nature. » La Vie – Les Essentiels, 16 février 2012